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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 22:46

Devant la porte sombre,

De la vieille prison.

Des gens dans l'ombre,

Descendent d'un fourgon.

 

Soudain la sinistre machine,

Se dresse dans la nuit.

C'est ainsi que la bourreau,

Monte sa guillotine.

 

Lentement, sûrement, sans bruit...

Dans un silence profond,

La foule observe ce qu'ils font.

 

C'est à ce moment,

Qu'une porte sombre s'ouvre.

Un homme en sort,

Revetut d'un habit gris.

 

Il marche sans but jusqu'à la guillotine,

Sans un regard ni même une parole.

Puis vint l'heure du couperet,

Et tout est finit.

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 17:29

Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l'océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon.
Quelqu'un à mon coté dit : "Il est parti ! "
Parti ? Vers où ?
Parti de mon regard, c'est tout !
Son mât est toujours aussi haut,
sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.
Et juste au moment où quelqu'un près de moi dit : "Il est parti ! "
Il y en d'autres qui, le voyant poindre à l'horizon et venir vers eux,
s'exclament avec joie : "Le voilà ! "
C'est ça la mort.

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 17:28

Pour tous ceux et celles qui ont perdu un enfant.

Je vous en prie,
Ne me demandez pas si j'ai réussi à le surmonter,
Je ne le surmonterai jamais.

Je vous en prie,
Ne me dites pas qu'il est mieux là où il est maintenant,
Il n'est pas ici auprès de moi.

Je vous en prie,
Ne me dites pas qu'il ne souffre plus,
Je n'ai jamais accepté qu'il ait dût souffrir.

Je vous en prie,
ne me dites pas que vous savez ce que je ressens,
A moins que vous ayez aussi perdu un enfant.

Je vous en prie,
Ne me demandez pas de guérir,
Le deuil n'est pas une maladie,
Dont on peut se débarrasser.

Je vous en prie,
Ne me dites pas :
"Au moins vous l'avez eu pendant tant de temps".
Selon vous, à quel âge votre enfant devrait-il mourir ?

Je vous en prie,
Ne me dites pas :
Que Dieu n'infliges pas plus que ce que l'homme peut supporter.

Je vous en prie,
Dites-moi simplement que vous êtes désolés.

Je vous en prie,
dites-moi simplement que vous vous souvenez de mon enfant,
si vous vous rappelez de lui.

Je vous en prie,
Laissez-moi simplement parler de mon enfant.

Je vous en prie,
Mentionnez le nom de mon enfant.

Je vous en prie,
Laissez-moi simplement pleurer.

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 22:53


 J’ai fait le deuil de chaque chose,
Jeté au feu tous mes désirs,
Le Vent du Nord fane mes roses
Dans le grimoire des souvenirs.

J’étais vivant, me voici mort,
Et que m’importe les saisons,
Je n’ai plus peur des trahisons…
Pas de regrets, ni de remords.

J’ai fait le deuil de chaque pierre,
De chaque grain, de chaque fruit,
Et, reposant dedans ma bière,
Me suis faite ombre de vos nuits.

Le cœur transi et l’âme en berne,
Je n’ai plus besoin de manteau,
Mes yeux sont clos et plus de cernes
Ne viennent parsemer ma peau.

J’ai fait le deuil de l’amitié,
Ses doux serments n’ont plus de mise,
Le Vent les a éparpillés,
Sous les ponts coule l'eau des ruisseaux.

J’ai fait le deuil des mots d’amour,
Le temps n’est plus aux épousailles,
Je n’entends plus les troubadours,
Ni les oiseaux dans les broussailles.

J’ai fait le deuil de chaque source
Qui se donnait au gai torrent,
Je ne verrai plus la grand’ourse
Danser au cœur du firmament.

Je ne pourrai, au clair de lune,
Frôler les chevaux du jusant
Ni me promener dans les dunes,
Main dans la main, avec le vent.

J’ai fait le deuil de l’océan
En jetant mes mots à la mer,
Je me suis donnée au néant,
Comme le vent va à l’hiver.

Pour vous, je me ferai torrent
Qui rebondit sur la lagune,
Je reviendrai, de temps en temps,
Ensoleiller vos clairs de lune.

Pour vous, je me ferai saisons,
L’hiver, l’été et, au printemps,
Dans chaque vol de papillon,
Vous saurez que je vous attends.

Sachez, qu’au tout petit matin,
Quand vous ouvrirez une porte,
Je serai là comme une escorte,
C’est moi qui vous tiendrai la main.

Et lorsque vous serez moroses,
Pensez que je ne suis pas loin,
Et c’est en cueillant une rose,
Que s’en iront tous vos chagrins.

Quand vous dormirez, solitaires,
Je serai là, à vos côtés,
Sachez, enfants, que sur la terre,
C’est moi qui viendrai vous border.

J’ai fait le deuil de vos musiques,
A mon piano désaccordé,
Ma symphonie est pathétique
Sous mes doigts désarticulés.

J’ai fait le deuil de mille choses,
Le temps n’est plus aux souvenirs,
Dans le grimoire, fanent mes roses…
Le Vent du Nord vient de mourir.

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 22:50

Que vous soyez à l'aube,
Ou au crépuscule de votre vie,
Je suis au-dessus de vous.
Je guette vos faux pas,
A chaque moment,
Jusqu'au trépas.

Rien ne m'apitoie,
Ni les larmes ni le sang,
Je me sers de tous les moyens que vous me donnez,
Pour vous priver de votre fruit le plus cher,
Votre vie ou celle d'un proche.

Rien ne comble ma soif pour faire le mal,
Je suis mauvaise, et alors !
Que vous soyez bébé,
Adolescent ou adulte, que m'importe !
Je me sers sans discernement.

La douleur des proches ,
Et tout ce qui en découle m'indiffère,
Je brise des vies c'est là mon but.
Tant que je ne vous touche pas vous m'ignorez,
C'est bien là votre erreur.
Je prendrai l'être cher pour vous rappeler,
Que moi seul ai le droit de vie et de mort
Sur chacune des brebis égarées.

Quand le malheur est là,
Vous vous pressez dans les églises pour résoudre je ne sais quoi ?
Les mains jointes dans des suppliques,
Et des signes frénétiques,
Les doigts croisés sur la poitrine pour une réponse divine,

A quoi bon ! Le mal est fait !
Il vous reste que vos yeux pour pleurer
Et votre entourage attentionné.
Mais je ne vous quitte pas pour autant,
Quand vous rendez hommage à la personne,
Je vous scrute et je me remets,
En quête de ma prochaine victime,
Femme ou homme.

Que vous me détestiez,
Je m'en moque ;
Lapider mon nom si vous le désirez,
C'est votre seul recours.

Le destin n'y est pour rien,
Le moment est choisi par mes soins.
Vous me maudissez,
Vous hurlez aux étoiles,
Mais rien ne se passe.
Votre vie continue,
Mais je suis là,
Pour vous torturer
Et rappeler par des souvenirs l'être aimé
Que je vous ai enlevé.

La blessure infligée,
Aucun remède ne pourra la cicatriser.
Désormais je vous tiens !
Pas un jour ne passera
Sans que vous ne pensiez à moi,
Jusqu'au moment fatidique
Où c'est vous que je viendrai chercher.

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 22:19

FIN

Mes yeux dans la poussière ont vu se dessiner,
Les pires châtiments, qui tous viennent de loin.
Ceux-ci sont les serpents silencieux et malins,
Me suivant sans ciller pour mieux m'assassiner.

Ohh mon âme, couchez ! Ne cherche pas à te relever !
Mon coeur est plein de rouille et se fend en surface.
Les crimes sont commis et à moins de menaces,
C'est le poids de l'ennui que je porte en surplus.

J'ai percé en mon crane un abime béant,
Profond comme un mirage et noir comme le néant,
Rien ne transformeras mon sort de galérien.

En vaines tentatives, et vivant sans ampleur,
J'essayais de renaître en un bouquet de fleurs,
Mais plus rien n'a de goût,
Car à la fin on n'a plus goût à rien.

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 15:26

Je ne suis qu'un esprit,
Une âme détruite par la vie.
Je ne suis qu'une ombre meurtrie,
Survivante de l'éternelle agonie.

Une pensée noire,
Un soufle glacer.
Comment ais-je pus croire
Qu'un jour je mourrais en paix?

Rongée, torturée
Par la souffrance du passé,
Je n'ai plus rien désormais.
Je ne peux que rêver,
D'une vie que je n'aurais jamais.

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 20:24

Pourquoi dans la tourmente de la vie

N'ai-je pu harponner

Cet instant de bonheur.

 

Sur le récif de l'amour

Ta vie fût sacrifiée.

Car, à l'aube de demain

 

Il ne me reste plus rien.

Plus de larmes pour pleurer,

Plus d'amour à donner,

 

Plus que des souvenirs.

Ma vie est devenue,

Telle cette barque échouée,

 

Une attente à la vague

Qui m'emportera.

Dans l'espoir,

 

De l'au-delà te revoir.

Seul, ton visage,

Dans cette tempête,

 

Me revient sans cesse.

Unis à jamais,

Pour l'éternité

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 17:52

 

Ils descendent à l'aube et, mus par l'habitude,

Aucun d'eux n'a jamais eu la moindre terreur,

Lorsque le sol au fond, en son grincement rude,

Glisse la cage en fer ce lugubre ascenseur.

Les vieux en ont tant vu....

Comment auraient-il peur?

Les jeunes sur le pas de l'Ancien reglent leurs attitudes,

Ils sifflotent gaiement,

Ils ont la joie au coeur,

Le travail c'est le pein et non la servitude,

Mais tout à coup... la mine est en feu... c'est la mort.

La mort affreuse, dans les tenèbres, sous terre,

C'est la flamme qui tue ou le gaz délétère,

Et là-haut, dans l'angoisse horrible qui les tord,

Les petits orphelins et les pauvres grand'mères

N'ont que gémissements et que larmes amères.

 


 

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 17:49

 

Mes mots ne sont pas de la caligraphie
Qui de sa beauté nous enchante
Ils ne sont que le recit
D'un esprit qui déchante

Mon language n'est pas élaboré
Mais mes maux eux le sont
Ils sont si durs a exprimés
Pour une ame qui touche le fond

Les lacerations de ma plume
Inflige à la feuille de papier
Saignent l' encre de l' amertume
De mes desirs envolés

Juste une trace indélebile
Des douleurs qui me rongent
Rendant mon existence volubile
Un interminable et infernal songe

 

 

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Présentation

  • : Mon recueil magique de poésie
  • : La magie de la poésie... Dans le ciel éternel et infini, Des arts et de l'écriture, Brillent des étoiles pleines de beauté, D'émotions, d'amour et de sagesse, Ce sont les poètes... Poètes des siècles passés, Reconnus ou oubliés, Ils illuminent encore nos vies, Nos coeurs, nos yeux, nos humeurs... Poètes vivants, Grand mal vous en a prie de vous orientez dans cette voie, Car la poésie, ça ne se vend pas, Mais voilà parfois, On naît poète c'est comme ça !
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