C’est avec un coeur vide,
Que je t’écris ces mots,
Et que je confesse mon fardeau
A ce messager muet
Qui saura te faire pleurer.
J’ai ouvert le tiroir de ma vie
Et curieusement
Il ne manquait que toi,
Tes caresses,
Tes baisers,
Tes mots…
Je ne sais même plus,
Si la grotte de ton coeur a gardé mon odeur,
Tu es parti si vite,
Sans un mot, sans un bruit,
Dans le calme de la nuit
Te réfugier dans les bras de celui
Qui aujourd’hui me maudit.
Je voudrais assomer mes pensées,
Ignorer que tu n’es pas restée,
Tout cela serait si facile,
Si tu avais voulu me prendre dans tes bras,
Une dernière fois.
Mes larmes ont noyées mes armes,
Pour que jamais je ne périsse,
Car même si tu n’es plus là,
Quelque part j’ai gardé un peu de toi.
Ne me juge pas,
Ne m’oublie pas,
Je suis devenu coupable de t’avoir perdu,
Innocent de t’avoir aimé
Et condamné pour t’avoir abandonnée.
La justice du coeur
Est ma seule consolation
Devant tant de larmes versées.
Je garderais toujours les yeux rivés sur toi pour ne pas chavirer,
Et combattrais mes tempêtes en fusillant les murs de l’encre de ma peine.