Si tu rencontres un misérable,
Un être douloureux ou désespéré,
Tais-toi, écoute-le.
Emplis tes yeux de sa présence,
De son existence,
Jusqu’à ce qu’il découvre lui-même,
Dans ton regard qu’il existe vraiment,
Et que tu es son frère.
Alors, tu trouveras les gestes ,
Et les mots qui conviennent.
Et peut-être qu’il n’y aura,
Rien à dire ou à faire ?
Il existe.
Tu l’as fait exister. .
Alors, tu entendras toi aussi,
Le chant de la flûte neuve.
Tu ne seras pas un violent,
Un conquérant ou un rapace.
Tu connaîtras la joie divine d’exister.
Tu auras le cœur léger.