11 juillet 2012
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D'une blessure je suis né,
De la collision de deux égarés.
Leur fracture j'ai toujours été,
Car ils ne m'ont jamais accepté.
Sur le parcours de la destinée,
La case enfance j'ai sauté.
Puisque paumé j'ai toujours été,
A la case prison souvent je suis tombé.
Je suis parti guerroyer
"Pour la paix" : ils avaient proclamé...
Des champs de mines j'ai labouré,
Des corps mutilés j'ai récolté....
J'ai voulu témoigner
Au monde entier cette cruauté.
J'ai voulu rouvrir tous ces charniers,
Mais je n'ai réussi qu'à gêner la société.
Alors sur le monde j'ai vagabondé,
Et souvent je me suis égaré,
Sur des chemins détournés,
je n'y ai jamais rien gagné.
Puis je l'ai rencontré,
Cet ange que j'ai voulu aimer.
Avec elle, j'ai voulu me rédempter,
Mais je n'y suis pas arrivé.
Au bout du sentier,
Je suis maintenant arrivé.
L'horizon s'est voilé,
Il ne me reste qu'à m'allonger....
8 juillet 2012
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21:58
Un aspect essentiel de notre apprentissage réside :
Dans la transformation des sentiments négatifs,
En sentiments positifs.
Et des expériences fâcheuses,
En leçons de vie.
Réussir ne veux pas dire :
Rester debout en toute circonstances.
Cela signifie savoir exactement :
Comment se relever chaque que l'on tombe.
Les erreurs, revers et réajustements constituent,
Un aspect inévitable de la vie,
Un élément important de notre apprentissage,
Et de notre développement.
Car la principale différence :
Entre réussir et ne pas réussir dans la vie,
Réside dans la faculté,
De toujours savoir comment se relever.
8 juillet 2012
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21:56
Entre ce que je pense,
Ce que je dis et ce que je fais,
Les chemins sont parfois sinueux !!!!
L’intégrité et l’authenticité
Ne consistent -elles pas,
A être synchronisé avec ses pensées,
Ses paroles et actions.
S’aimer et se respecter,
Aimer et respecter les autres,
N'est-ce pas,
Etre intègre et authentique,
Vis-à-vis de soi et des autres.
25 juin 2012
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22:17
Quelle agréable sensation que de tenir un livre !!!
N'est-ce pas ?
Serré, tordu,
Caressé ou bien humé,
Nous l'aimons.
Nous cherchons ainsi,
A deviner ce qu'il renferme.
Mais entrouvrir les pages,
C'est courir le risque,
Qu'elles nous saisissent,
Et nous absorbent hors du temps.
Alors quand l'ouvrage,
N'est autre qu'un recueil de poésie,
Disons-le tout de suite,
Pour certain il devient difficile,
De ne pas y céder.
L'intérêt se fait plus grand,
Car nous connaissons,
Les plaisirs que recèlent cet art.
C'est l'envie de goûter,
Quelques vers qui s'animent.
D'entendre quelle musique,
Vont produire ses feuilles entres nos doigts.
Un recueil est un coffret de sens,
Qui n'accepte pour toute latitude,
Que notre esprit.
Et pour toute longitude,
Que notre coeur.
Ouvrez le pour que s'échappent,
Son essence, son parfum,
Ou bien ses couleurs,
Elles seront bientôt les vôtres.
Tout comme les pensées, rêveries,
Larmes et autres sourires,
Seront vos récompenses.
Nous l'avons compris,
La puissance évocatrice de la poésie,
N'est rien sans le lecteur,
Convaincus que son vécu et sa nature profonde,
Se confondent avec l'oeuvre de l'auteur.
Lire un poème,
C'est parfois se lire soi-même,
A travers un autre,
Pour ne plus former,
Qu'un ensemble transcendantale.
25 juin 2012
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22:15
La nuit ne cache rien, ni les lâches ni les fous.
Il faut que tu le saches en ce dernier rendez-vous.
La pluie ne masque rien, ni les frasques ni les phrases.
Elle emporte doucement ceux que l’existence écrase.
Ne pleure pas si je m’en vais car je m’en veux.
Plaire est sans espoir mais jamais je ne laisse croire en vain.
La vie je ne l’ai pas regardée, j’ai vu à travers.
Insensé, j’ai avancé même à découvert
Pour trouver mon étoile dans l’univers
Et je sais que l’on restera unis vers
Cette galaxie, cette constellation si
L’ataraxie de nos esprits dénote ainsi.
Mille étoiles descendent de tes doux yeux.
Le noir profond n’est que leur serviteur envieux.
Rien ne compense leur beauté qui n’est que récompense,
Puis rien n’a de sens ; l’abandon comme l’insistance.
La vivacité de leurs éclats naissants ne sont que
Des rêves de cristal où s’installent toutes réalités qui,
Chaque instant pourtant dérivent,
Pour autant de rives abandonnées.
Ton estime est mon abîme,
Mon repère, mon refuge
Où se fige toute particule ridicule,
Semblable au cœur amoureux,
Dont le vœu est qu’il ne s’abîme qu’un peu.
Voilà pourquoi il perd ses rimes
Et sa structure au point de tournoyer sans cesse,
De se noyer de tristesse dans son écriture.
Car si le passé te blesse,
Le futur te guérira, tu verras.
11 juin 2012
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15:43
Accueille tes larmes,
Comme tu accueilles la joie.
Interroge ton chagrin,
Ne ferme pas les bras…
Tu as refusé de sentir, d’écouter,
De faire corps avec ce qui était.
Ce qui était, ne pouvait être,
A tes yeux, c’était trop laid.
Tu as tissé mille et une pensées,
Pour étouffer la réalité.
Tu as élaboré un immense filet,
Au fond duquel tu t’es enfermée.
Tu te sens misérable depuis,
Comme si tu n’étais plus rien.
Tu croyais qu’au fond du puit,
Tu ne sentirais plus rien.
Mais si tu jettes le moi,
Tu jettes aussi le Soi.
Le moi est un temple sacré,
Tel qu’il est, apprend à l’aimer.
11 juin 2012
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15:42
Nous oublions souvent de sentir,
La magie du moment présent,
Et pourtant c'est elle,
Qui bâtit le scénario de notre vie.
Tout ce que nous cherchons frénétiquement,
Dans un illusoire devenir,
Repose au coeur de l'instant,
Un instant intemporel.
Quand cette évidence explose en nous,
Comment ne pas éclater
De rire et de joie ?
En nous établissant dans l'instant présent,
Nous pouvons voir toutes les beautés,
Et les merveilles qui nous entourent.
Nous pouvons être heureux simplement,
En étant conscients de ce qui est sous nos yeux.
3 juin 2012
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17:26
Notre peur la plus profonde,
N'est pas d'être incapable de réaliser certaines tâches,
Ou d'être non conformes face aux autres,
Mais bien de se révéler plus puissant,
Et plus fort que ce que nous aurions pu croire possible.
C'est notre lumière,
Et non pas notre obscurité qui nous fait le plus peur.
Jouer petit et se faire petit,
Ne sert pas le monde dans lequel nous vivons.
Il n'y a rien de lumineux,
A se faire petit pour empêcher les autres,
De se sentir insécures ou inférieurs,
En notre présence.
Enfants,
Nous étions tous destinés à briller.
Et cela ne vaut pas pour certaines personnes.
Cela vaut pour tout le monde :
Nous sommes tous destinés à briller.
Lorsque nous laissons notre propre lumière briller,
Nous donnons inconsciemment aux autres,
L'autorisation d'en faire autant.
En étant libéré de nos peurs,
Notre présence libère les autres des leurs.
Notre peur la plus profonde est :
D'être puissant au-delà de toute mesure.
3 juin 2012
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17:24
J'aime appuyer ma main,
Sur le tronc d'un arbre,
Devant lequel je passe.
Non pour m'assurer de l'existence de l'arbre,
Dont je ne doute pas
Mais de la mienne.
3 juin 2012
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17:21
J'avais l'habitude,
De confier mes secrets à la mer,
Un jour où j'étais triste,
Face à la mer,
j'ai crié de toutes mes forces :
La vie est méchante !!!!
Et l'écho m'a répondu
Chante,
Chante,
Chante....